top of page

"Revenge porn"

Des personnes qui ont à leur disposition des contenus à caractère pornographique vous concernant pourraient se venger en les rendant publics, dans le but de vous humilier, exercer sur vous une contrainte, etc 

​

S'il s'agit de votre activité principale, cette diffusion peut également avoir un impact économique pour vous. 

 

Cette pratique inclut aussi bien les photos et les vidéos que les propos à caractère sexuel tenus dans un cadre privé.

Que faire dans cette situation ? 

01

Contacter l'auteur de la diffusion

Demandez à la personne qui a diffusé la vidéo, si vous la connaissez, qu'il ou elle retire le contenu

​

Vous lui demandez de retirer la photo au nom du droit à l'image.

​

Il faut pour cela que : 

- Cette photo vous identifie bien 

- Vous n'ayiez pas consenti à la diffusion de votre image sur internet

03

Retirer la photo

Plusieurs étapes doivent être respectées pour contacter les personnes en mesure de retirer les photo. 

Vous les trouverez sur la page dédiée

02

Actions 

Si vous êtes victime de revenge porn :

  • Faites une capture d’écran pour avoir des preuves du délit et rendez-vous dans un Commissariat ou une gendarmerie pour déposer plainte (vous pouvez également le faire accompagné de proches, ou de conseillers)  ;

  • Signalez les contenus aux plateformes concernées + parlez en autour de vous ou sur les réseaux; 

  • Appelez le 3018, numéro national contre les violences numériques des personnes pourront vous accompagner et vous conseiller dans vos démarches; 

  • Signalez le profil de la personne malveillante sur PHAROS  ;

Quelles sont les peines associées ? 

Depuis 2016, le revenge porn est considéré comme un délit par le Code Pénal.

 

L’article 226-2-1 du Code Pénal a renforcé les sanctions encourues dans la diffusion de contenus à caractère sexuel.

Les peines sont portées à deux ans d'emprisonnement et à 60 000 € d'amende.

​

La loi punit l’infraction de « Revenge Porn » même si la personne a donné son consentement à l’enregistrement initial de la vidéo ou des images. Le seul fait que la diffusion, notamment sur Internet et les réseaux sociaux, ait lieu sans le consentement de la personne suffit.

​

A l'avenir, à l'image de la campagne lancée sur twitter #notyourporn, un cadre légal devrait être envisagé afin d'interdire l’hébergement d’une pornodivulgation.

​

Vous pouvez vous faire accompagner,dans le retrait des contenus illicites publiés sur Internet et dans l’obtention de la réparation du préjudice subi, par la voie civile ou pénale. Contactez-nous ou rapprochez vous des contacts utiles : 

 

bottom of page